Le contrôle de la qualité de l’eau est primordial pour les établissements recevant du public (ERP). La réglementation impose en effet des objectifs et nombre de procédures précises pour protéger les usagers contre les maladies hydriques. Les piscines ou spas publics, hôtels, campings, etc… ont en effet la responsabilité d’offrir au public une eau qui se doit d’être toujours conforme aux normes. Selon les établissements, le budget alloué pour définir les solutions de traitement des eaux les plus adaptées peut varier considérablement. Cela dit, grâce aux progrès techniques effectués dans le domaine du traitement des eaux, de nombreuses solutions permettent d’obtenir de meilleurs rendements tout en assurant la sécurité du public. Dans le cas des spas ou piscines publiques, le traitement des eaux doit évidemment prévenir les maladies qui peuvent s’y développer telles que les légionelles. Il convient donc d’évaluer ce qui constitue des systèmes de purification efficaces de l’eau.
Le cas des spas
Les spas, un milieu favorable a la proliferation bacterienne
Les spas sont des lieux de baignade très favorables à la prolifération de micro-organismes pouvant causer nombre de problèmes de santé aux usagers, d’où la nécessité de s’assurer de la qualité de l’eau qu’ils contiennent. De part la température élevée de l’eau et son faible volume, ils favorisent la prolifération des micro-organismes pathogènes. Ceci rend leur désinfection plus difficile, c’est pourquoi des pratiques particulières doivent être mise en œuvre, tel que le suivi du chlore résiduel et du pH, ainsi que l’installation d’ un bon système de filtration.
Qui nécessite une filtration efficace
Ce système de filtration doit assurer une désinfection adéquate ainsi que la recirculation de l’eau dans le bassin pour s’assurer que le désinfectant utilisé est distribué de manière equilibre. Pour se faire nous pourrons utiliser un ozonateur : ce dispositif écologique permet de purifier l’eau sans produits chimiques. L’ozone permet non seulement de détruire les bactéries, mais aussi de réduire la dureté de l’eau et de faire des économies au niveau des produits d’entretien.
Les piscines publiques
Incontournable : le traitement de l’eau au chlore
Le traitement chimique au chlore étant obligatoire pour rendre l’eau désinfectée (et désinfectante), les piscines traitant l’eau au chlore doivent respecter un certain nombre de normes. Dans le cas du chlore stabilisé, la quantité de chlore par litre d’eau doit être supérieure à 2 mg/litre et ne jamais dépasser 3 à 4 mg/litre. Pour le chlore non stabilisé, cette quantité doit être comprise entre 0,4 et 1,4 mg par litre d’eau. L’utilisation du chlore génère malheureusement des dommages collatéraux sous la forme de résidus et sous-produits chlorés de susceptibles d’affecter la santé humaine, les chloramines. Ces composés issus de la dégradation du chlore et des matières organiques apportées par les usagers ne doivent pas être concentrées à plus de 0,6 mg/litre d’eau chlorée.
Le traitement de l’eau à l’ozone
Le traitement des piscines à l’ozone possède également sa norme d’application, qui définit les exigences d’installation, d’exploitation et de sécurité pour les systèmes de traitement des eaux des piscines par ozonation.
L’ozonation est un traitement naturel de l’eau des piscines qui fait appel à l’ozone, un gaz bactéricide, biocide, germicide et désinfectant. Inodore, ce gaz offre non pas une alternative au chlore puisque ce dernier est obligatoire, mais au moins un moyen d’en réduire l’utilisation.
L’étape finale de la désinfection des piscines publiques étant la déchloramination et l’élimination des chloramines, des équipements spécifiques existent en ce sens, comme les systèmes de traitements par UV-Cs.
La déchloramination par UV-Cs
Les rayonnements UV-Cs permettent une destruction efficace des chloramines, tout en maintenant une qualité d’eau optimale. On peut ici distinguer deux types de technologies : basse et moyenne pression. Les lampes affichent une puissance entre 120 et 300 W en basse pression et jusqu’à 3 kW en moyenne pression : il convient de pouvoir réguler leur puissance. Cette technologie permet aux établissements qui les utilisent de générer d’importantes économies avec une nécessité de désinfection moindre, ce qui leur donne un très bon retour sur investissement.